Kroser, soldat du roi

Nom : Kroser
Race : Humain
Âge : 31 ans
Métier : Soldat du roi Roland IV
Talents particuliers : Aucun si ce n’est une bonne maîtrise de l’épée.

Description physique :

Sous son armure et son heaume qu’il arbore fièrement comme tout bon soldat qui se respecte, Kroser est un homme de taille et de poids moyens. C’est un humain tout ce qu’il y a de plus banal, hormis son teint bronzé, et surtout sa chevelure grisonnante, le faisant paraître plus vieux que son âge. Son torse est marqué par de nombreuses cicatrices qui sont le signe de ses batailles qu’il a enduré depuis qu’il est devenu soldat.

Description mentale :

Kroser est un homme ambitieux, son souhait est de monter dans la hiérarchie de l’armée du roi aussi haut qu’il le peut. C’est un homme strict, qui suit les ordres à la lettre, et a un très grand respect pour ses supérieurs. Même s’il est censé représenter le signe de la paix, il aime affronter toute sorte de créatures causant des conflits. Il n’apprécie guère les lycans, les vulreks, ou bien toutes les races similaires. C’est de là que vient son défaut de s’énerver parfois très vite et de devoir en venir à croiser le fer pour de simples querelles. Il déteste aussi ne pas être obéi par ses subordonnés ainsi que par les civils quand il ne veut d’eux que de simples réponses à un interrogatoire.

Histoire :

Né le 13 Amoria 1212 de l’union de deux humains, Kroser vit le jour dans le désert aride de l’île des cinq sages. Il due apprendre très tôt à se débrouiller seul, comme tous les autres habitants de Karasa, car la nourriture et l’eau sont aussi précieux que l’or. Ses parents étaient tous deux marchands, ce qui fait qu’ils se déplaçaient souvent en bateau pour se rendre à Trigorn, laissant leur enfant seul sur l’île. Chaque jour, il partait chasser les créatures qui règnent non loin du village armé de sa petite lance, ainsi que chercher de l’eau à l’oasis afin de ravitailler le village.

Après quelques années de routine, son paternel décida de faire de son fils un marchand, et l’emmener avec lui dans la ville marchande. Son premier voyage le changea littéralement. A peine a-t-il quitté la terre ferme, que la vue de la mer Mirène lui donnait l’envie de connaître le paysage qu’il pouvait y avoir de l’autre côté. Le voyage fut long mais il n’eut le temps de s’ennuyer, ce vent si agréable, ces vagues, il se sentait totalement dépaysé. Il n’était pas au bout de ses surprises, à peine avaient ils accosté, qu’il se voyait déjà habiter à Trigorn : pas de sable, pas de palmiers, ni des créatures. Il fut stupéfait à la vue d’hommes totalement recouverts d’une épaisse armure Mortis. Il chargea toutes les marchandises sur l’embarcation, et due repartir aussitôt. Durant le trajet, il entama une conversation avec son père :

- Qui étaient ces hommes portant des plaques de fers ?

- Ce sont les soldats du roi, leur devoir est de restaurer et maintenir la paix du royaume.

Ils maintiennent la paix ? Personne ne fait cela à Karasa, chacun doit se défendre seul. Ce principe de « protecteurs » l’intéressait grandement. Le temps passait, Kroser continuait le commerce entre Trigorn et l’île des cinq sages, jusqu’à ce qu’il ait atteint sa dix-septième année. Lors d’une expédition tout aussi banale que les autres, le navire fut attaqué par une kyrielle de pirate et l’investirent rapidement. Les malfaisants prirent le dessus et commencèrent à tuer un par un les pauvres marchands, et Kroser vit son père, une épée plantée dans la poitrine, gisant au sol dans une mare de sang. Il se précipita près du cadavre et se mit à genoux :

- Je te vengerai, même si je dois perdre ma vie pour cela !

Aussitôt, il se redressa et retira d’un coup sec la lame du corps, et se rua sur le premier opposant qu’il vit. Le combat commençait alors, et, dans un élan de rage, le jeune homme désarma son adversaire, avant de lui trancher la tête. Il engagea donc le combat avec un second pirate, mais celui-ci vint rapidement à bout de Kroser, n’ayant pas l’endurance et les qualités d’épéiste requises pour affronter un groupe de malfrats. Etendu au sol, il pensait sa dernière heure arrivée. Son adversaire le souleva alors et le jeta par-dessus bord, et son corps coulais lentement au fin fond des abysses, au milieu de toutes ces créatures aquatiques. Il sentait le fort courant de l’eau l’emporter, et son corps affaibli était incapable de bouger, alors il ferma les yeux avant de s’évanouir.

Par miracle, il ouvrit les yeux, et vit trois marins, dont un agenouillé à ses côtés. Il mit quelques minutes avant de reprendre ses esprits, puis il regarda autour de lui ; il connaissait cet endroit, c’était le port de Trigorn.

- Que … que fais-je ici ?

- Eh bah, mon p’tit gars, t’en as de la veine ! Nous étions en train de partir en bateau pour se rendre sur l’île Hunter, quand on a vu ton corps flotter dans l’eau. Une chance que le courant marin t’ait amené jusqu’ici ! T’as l’air salement amoché, on va t’amener voir un médecin.

Il referma doucement les yeux et laisse les marins le porter. Il ne se rendait pas compte de la chance qu’il avait eu ce jour-là ; il n’a pas succombé aux blessures commises par les pirates, et de plus, avait étrangement évité la noyade.

Il resta plusieurs semaines allongé en réfléchissant, à ne plus savoir que faire une fois qu’il serait rétablit ; retourner vivre à Karasa, sachant que sa mère a elle aussi surement périe pendant l’assaut, et continuer sa vie en tant que simple marchand ? Non, il ne voulait plus voir ce désert, cette sècheresse, cette pauvreté.

Rétablis, Kroser ressortit de l’enseigne, et se mit à observer la ville, sa nouvelle ville.