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 JaiZu, L'Ange d'Armëlia.

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JaiZu
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JaiZu


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MessageSujet: JaiZu, L'Ange d'Armëlia.   JaiZu, L'Ange d'Armëlia. Horlog10Lun 19 Mar - 19:31

JaiZu, L'Ange d'Armëlia. JaiZu

Nom : JaiZu

Race : Humaine

Âge : 24 années

Métier : Conseiller Royal

Talents particuliers : JaiZu est un homme calme et diplomate pour son jeune age, il est un habile épéiste, un archer précieux et un stable cavalier. L'ange aime l'art et la littérature, on peut le surprendre à crayonner silencieusement.

Description physique : Habituellement, l'ange porte une tunique blanche aux armoiries du royaume. C'est seulement lors des batailles qu'il revêt une luisante armure en or blanche protégeant un corps solide. Ces cheveux clairs normalement plutôt courts peuvent cacher ses yeux azur lors de longs voyages loin du royaume.
JaiZu porte une épée dans le dos, forgée par Munifican. Le garde en or blanc représente les ailes d'un ange et on pouvait lire les lettres M et D sur la lame. D comme Durendal.
L'ange possède aussi un arc long en bois d'if consolidé par du fer forgé nommé Diane.

Description morale : à venir



Histoire :



Trahi par la vie et solitaire, je suis vite surnommé le cavalier blanc pour mes bonnes actions, mes prouesses chevaleresques et à cause de l’allure noble et le teint pur de mon fidèle destrier Asfaloth…
Ma victoire à Khuzdul est devenue une légende, j’ai obtenu la gloire, la célébrité et mon titre honorifique, L’Ange Protecteur mais j’ai perdu mes frères…
Armëlia est mon second souffle, j’ai choisi d’offrir ma lame unique, Durendal, et ma nouvelle vie à mon souverain…
L’Amour a fait repousser mes ailes, j’aime. Certains me nomment L’Ange Souriant, preuve de mon bonheur…
Devenu conseiller et sénateur du royaume, je jure de servir mon souverain et mes amis, de porter mes couleurs et de crier les mots « Semper Fidelis » jusqu’à ma mort. Ainsi j’écrirais l’histoire du royaume en même temps que mon destin angélique dans l’Histoire.


Extraits des Mémoires d’un Ange.



Chapitre I : JaiZu.

JaiZu naquit à la fin d’un doux Vina 1218 dans une ville calme au sud-est de Vesperae.
Il vit le jour le Riba 16 Persu. Ce jour représente la paix et Persu est le mois de la lumière, deux symboles qui traceront son destin.
Dès son plus jeune age, JaiZu avait les cheveux châtains clairs presque blonds et les yeux verts clairs.
Il vécut toute son enfance à Sonak, la ville des penseurs, lointaine et peu peuplé mais reconnu par ses connaissances et ses écrits.
Son père était un homme aimant et fort, amoureux de la nature et généreux. Il était un philosophe reconnu, il écrivait et adorait dessiner tous les paysages sublimes qu’il voyait. JaiZu avait hérité de ses talents et de son amour de l’art. En ce doux Blasdon 1235, le ciel pleurait depuis plusieurs jours comme s’il devinait la mort d’un de ses enfants, JaiZu n’oubliera jamais le jour de la mort de son père. Il mourut le Drane 15 Yuyio et dans ses derniers souffles offrit toutes les preuves de son art à son fils. JaiZu ne réussit pas à cacher sa peine et pleura pour la première fois de sa vie.
Sa mère était une femme d’une gentillesse rare. Elle était fidèle et amoureuse mais était souvent seule et passer son temps à regarder son mari écrire sans jamais se plaindre. Elle souriait toujours mais derrière ses sourires se cachaient la solitude, un manque d’affection et de la tristesse. JaiZu l’avait toujours sentit. A la mort de son amour éternelle, elle se laissa emporter par le chagrin et mourut.
JaiZu se retrouva seul, il décida de quitter son village natal et partit découvrir le monde comme l’aurait fait son père.



Chapitre II : Asfaloth, un fidèle ami.

JaiZu avait quitté Sonak depuis presque un an et avait parcouru les quatre coins du monde, il avait fait connaissance de gens intéressants et n’avait cessé d’apprendre. Il était devenu un homme. Il ressemblait beaucoup à son père et comme lui, il écrivait et dessinait tout les lieux magnifiques qu’il avait découverts.
En cette journée de Vina 1236, JaiZu était à l’est de Vesperae, il venait de quitter Saphan, une ville mystérieuse perdue et presque inhabitée qui d’après les légendes est une ancienne cité elfique. Il s’était aventuré dans la forêt au nord de Saphan et d’après ce qu’il avait pu lire, JaiZu pensait savoir où il était, il était dans la forêt de Cirel. D’après les plus anciennes légendes, c’est dans cette forêt que les elfes se seraient réfugiés cent ans plus tôt, repoussé par Roland I.
JaiZu semblait perdu et marchait depuis un moment sans trop savoir où il allait quand il vit un poulain au crin blanc d’une pureté qu’il n’avait encore jamais vu. Il s’approcha de l’animal qui était à terre, il semblait perdu et affamé. Le poulain posa son regard sur lui, il avait les yeux bleus et tristes mais ne bougea pas. JaiZu posa sa main sur la tête de l’animal et le caressa, il était d’une douceur unique et JaiZu compris que ce cheval était exceptionnel. Il lui donna à boire et à manger et l’animal sentit tout l’amour et la tendresse que l’homme lui offrait et il se dressa sur ses quatre pattes. Il se mit à courir pour se dégourdir les jambes et JaiZu aurait pu parier qu’il avait vu un sourire sur les lèvres de l’animal.
JaiZu suivi l’animal qui semblait lui montrer le chemin puis au bout d’un moment, il arriva à la lisière de la forêt. Le poulain venait de l’aider à sortir de la forêt comme s’il avait compris que JaiZu était perdu et désespéré.
Il remercia le poulain en lui donnant à manger puis commença à partir. L’animal le suivit et ne le quitta plus jamais. JaiZu le nomma Asfaloth et il ne sut vraiment jamais que ce poulain perdu au milieu de nulle part avait du sang d’une lignée de beaux, rapides et puissants destriers elfiques et qu’il sera sa fierté et son plus fidèle ami.



Chapitre III : Naissance d’un Ange.

JaiZu continua son périple à travers Vesperae pendant presque un an en scelle de Asfaloth devenu grand. Il arriva un après midi de Lanjis 1236 aux portes de Trigorn, la ville marchande de Vesperae. Il s’aventura dans la grande rue regardant les étalages où étaient exposés les marchandises en tout genre des commerçants bruyants. JaiZu arriva sur une place très animée et bondée de monde quand il aperçut un groupe de jeunes guerriers dont les visages lui étaient familiers. Il s’approcha, les regarda attentivement et reconnut ses amis qu’il n’avait pas revu depuis qu’il avait quitté Sonak. Ils le reconnurent aussitôt et fêtèrent leurs retrouvailles durant toute la nuit dans la plus grande taverne de la ville et JaiZu leurs conta son voyage à travers le monde sous les yeux ébahis de ses amis et des oreilles curieuses pendus à ses lèvres.
Au matin, JaiZu décida de rester à leur coté, il s’imposa rapidement par ses compétences et partagea son savoir et il devint naturellement le leader. Le temps passait et Trigorn commençait à parler d’un groupe de jeunes guerriers et chacun allait de sa petite anecdote contant les exploits de ces hommes. Un jour le bruit parvint aux portes du palais du Roi Roland IV et le roi et sa cour apprirent la nouvelle. Le roi envoya un messager pour trouver JaiZu et lui demander de le servir en échange de biens, de nourritures et d’or. Il mit quelques jours pour trouver le jeune guerrier et ses hommes et les trouva à Argelas, la cité des arènes. Le messager leur exposa la requête du roi, et JaiZu et ses hommes acceptèrent de servir Roland. Ils se dirigèrent vers le château de Roland, voyagèrent plusieurs jours puis arrivèrent enfin aux pieds des remparts. Ils étaient attendus et un homme élégant les amena devant la salle du trône et annonça leur arrivée. Ils restèrent l’après midi entier en compagnie du roi et déjà une mission périlleuse leur était confiés et ils acceptèrent avec bravoure. Ils se mettraient en route au lendemain après s’être équipé et profité du repas offert en leur honneur. JaiZu choisi une magnifique armure étincelante en or blanc qui semblait faite pour lui dès qu’il l’enfila.
En ce matin de Vina 1937, JaiZu quitta le palais de Roland avec ses amis en direction de la montagne de Khuzdul où un monstre troublait la paix qu’il régnait. Ils ne se doutaient pas qu’un danger les guettait et ils gravirent la montagne couverte de neige éternelle. Ils trouvèrent le repère du monstre, c’était une dragonne géante aux griffes acérées, aux ailes d’une envergure impressionnante et à la queue meurtrière. Aveuglés par leur courage, ils l’attaquèrent et la bataille incandescente tourna au drame, ils périrent tous un par un et JaiZu se retrouva seul face au monstre, il savait qu’il ne pouvait plus s’échapper et pensa à la mort. La bête de plus en plus féroce et impatiente comme si elle protégeait un être cher assommait l’homme de coup de griffes et de jet de flammes mais JaiZu esquivait à chaque fois de justesse. La fatigue commençait à se faire sentir et il semblait perdu quand une soudaine opportunité se présenta à lui. La bête avança sa tête, ses crocs puissants en avant voulant goûter de l’humain. JaiZu dans un dernier souffle serra des deux mains le manche de son épée et l’enfonça au dessus de l’oeil gauche du monstre. L’épée se brisa, JaiZu tomba à terre et le dragon laissa échapper un terrible cri de douleur déchirant le silence, cracha un dernier jet de flamme et s’étala sur le sol.
JaiZu, blessé mais vivant resta allongé dans la neige prés du corps du monstre abattu jusqu’à ce que Asfaloth surgisse, sa crinière et son manteau blanc aussi pure que la neige.
JaiZu se hissa sur la scelle et perdit connaissance. L’animal débuta sa longue et haletante chevauchée vers le château de Roland où il arriva dans la nuit et JaiZu fut soigné.
Le lendemain, tout le royaume parlait du retour du cavalier blanc qui avait terrassé un dragon.
JaiZu fut sur pied après avoir dormir un jour entier, il était attendu par Roland dans ses appartements. Le roi le remercia et lui offrit de l’or et un de ses biens les plus précieux pour remplacer sa lame brisée, Durendal. Cette épée fut forgée durant trois ans par Munifican, un des plus grands forgerons. La lame était d’une finesse rare tout en étant des plus solides, ce qui la rendait unique. La garde de l’épée était en or blanc et représentait les ailes d’un ange sublimement dessinées. La fusée et le pommeau étaient aussi en or blanc délicat et l’on pouvait voir les lettres « D » et « M » parfaitement gravées, elles devaient signifier « Durendal » et « Munifican » lui-même.
JaiZu prit l’épée dans ses mains et fit quelques mouvements, elle fendait magnifiquement l’air et il se sentit de suite à l’aise pour la manier. Il admira les ailes d’ange gravées, passa son doigt dessus et en tomba amoureux. Et c’est ainsi que l’Ange Protecteur naquit.
Il refusa l’or, l’or ne pouvait pas racheter ses frères d’armes perdus dans la montagne. Il remercia le roi et quitta la ville, seul et perdu dans la triste solitude.



Chapitre IV : L’Ange d’Armëlia, un nouveau départ.

L’Ange solitaire erra deux années dans le royaume avec plus que pour compagnie son fidèle Asfaloth. Une belle journée de Traniria 1239, JaiZu eut vent de la visite dans la capitale Proncilia d’un jeune souverain d’un nouveau royaume lointain. Intéressé par cette étrange rumeur, il se mit en route pour la capitale, porté par la curiosité.
Il arriva sur la grande place du village, elle semblait désespérément vide mais on pouvait entendre des cris de foules et de tintements. L’Ange intrigué se dirigea dans la direction des bruits, entra dans l’arène de la ville et, pris la fougue, dégaina. Il enchaîna rapidement quelques duels quand il aperçut un homme assez grand de l’autre coté de l’arène. Il portait une armure dorée et une épée deux mains qui désarmait avec dextérité et rapidité ses adversaires. JaiZu resta immobile un instant admirant l’agilité de l’homme aux cheveux dorés et reconnu les armoiries du royaume d’Armëlia. L’Ange continua de combattre tout en ayant un œil sur le souverain puis sortit de l’arène. Havenar sortit à son tour quelques instants plus tard, regarda JaiZu et le salua. Les deux hommes discutèrent un moment, le souverain invita l’Ange à venir visiter son royaume puis s’en alla.
JaiZu resta à Proncilia quelques jours en repensant à sa rencontre puis partit en direction de l’est.
L’Ange arriva aux portes du royaume d’Armëlia à l’aube du vingt cinquième jour de Traniria et se présenta au poste de l’avant-garde. Il avait été prévenu par le souverain lui-même de la venue d’un cavalier blanc et le laissèrent passer. JaiZu traversa un étendu village aux modestes habitations sans savoir qu’il était sur les terres de Thinëa qui autrefois était le village pionnier du royaume. L’Ange était enfin au pied des remparts de la capitale. Il pénétra dans la ville et trouva son chemin jusqu’à la grande place, l’endroit était désert et JaiZu entra dans la taverne ouverte pour demander la direction du château royal. L’Ange poussa les portes de la taverne, la pièce était grande et sombre mais inhabituellement vide. JaiZu se présenta et questionnait l’homme au comptoir quand un homme assis dans un coin sombre l’interrompt. JaiZu se retourna et vit se lever un homme aux cheveux blanc semi long, il était vêtu d’une longue veste noir avec des tracés enflammé rouge sang et portait une lance. L’inconnu était Washy, belliqueux et sénateur d’Armëlia, il se présenta et ayant entendu la requête de l’Ange l’invita à le suivre. Ils parlèrent et plaisantèrent tout le long de la route jusqu’au château et les deux hommes arrivèrent dans le hall d’entrée. Le hall était immense, JaiZu remarqua des armures vides, des peintures et autres décorations. Il emprunta un escalier balancé aux mains courantes dorées puis arriva au premier étage. Il suivait toujours Washy qui lui murmurait qu’ils passaient devant la bibliothèque royale puis ils arrivèrent devant deux gardes. Washy annonça l’Ange et JaiZu entra dans la salle du trône.
Le souverain était en compagnie d’un homme que l’Ange ne connaissait pas. C’était un homme de corpulence moyenne, vêtu d’une pèlerine d’un noir profond bordé d’un liseré en fil d’or. Il portait à sa ceinture un fourreau noir qui cachait son épée légère dont on voyait le pommeau serti d’un rubis et le manche entouré d’un tissu rare. Cette lame était unique, elle portait le nom Zagmoth et avait une teinte rouge sang.
A son entrée, les deux hommes interrompirent leur conversation et Havenar présenta son invité à son ami. L’homme vêtu de noir était Anoratsu, trésorier et sénateur du royaume, il salua JaiZu en souriant. L’Ange se présenta et salua à son tour les deux hommes.
Son entrée fut suivie par l’apparition d’un garde qui demandait Anoratsu, il était attendu par un gentilhomme qui détenait un objet rare que le trésorier royal convoitait et marchandait. Il rassembla ses parchemins qui détenaient dans leurs lignes tous les chiffres de l’économie du royaume puis disparut.
JaiZu s’avança vers le trône où ils discutèrent le reste de la journée. Au terme du dialogue, l’Ange jura de mettre sa vie et son épée au service du royaume et Havenar adouba l’Ange Protecteur d’Armëlia.
Le nouvel Armëlian quitta la salle du trône et se dirigea vers les sous sols pour vérifier si Asfaloth était à son aise. Sur le retour, il passa devant une salle et entendit des bruits d’épées qui s’entrechoquaient et attirèrent son attention. L’Ange jeta un œil à l’entrebâillement de la porte et vit un jeune et sombre épéiste aux cheveux noirs mi longs vêtu de vêtement noir et d’une cape blanche. Il portait deux longs sabres coupables de ce vacarme et assommaient de coup un barbare géant qui ne pouvait que se défendre avec sa lourde massue.
JaiZu connaissait ce style de combat et reconnut l’épéiste légendaire d’Armëlia, Raakz. Il le salua et le défia en dégainant sa lame. Ils croisèrent le fer pendant quelques minutes où chacun réussi à faire reculer l’autre sans réussir à prendre le dessus. Ils stoppèrent enfin le duel et se félicitèrent. L’Ange quitta la pièce en sachant que s’ils n’avaient pas arrêté, il aurait perdu.



Chapitre V : L’Ange amoureux.

JaiZu profitait de Moniac pour se balader dans le royaume, il déambulait sur la grande place, marchant aux cotés d’Asfaloth et répondant aux sourires des Armëlians qui le reconnaissait et l’accostait. L’Ange passa devant la taverne bruyante et continua sa route jusqu’à la place du marché. L’endroit était bondé et chacun cherchait la bonne affaire. Il se frayait un chemin parmi la foule quand il s’arrêta soudainement. JaiZu avait vu une jeune fille ravissante et ne put rien faire d’autre que de la regarder.
La jeune femme s’aperçut que le cavalier blanc la fixait et tourna les yeux dans sa direction. Ainsi, en cette chaude matinée de Falonas, JaiZu croisa le regard de son âme sœur pour la première fois et fut charmé par sa beauté. Elle s’avance vers lui et caressa Asfaloth en souriant et demandant d’une voix amusée le nom de cet animal si majestueux. L’Ange surpris par cette familiarité ne répondit pas de suite ce qui amusa la jeune femme. Elle s’excusa et se présenta, elle s’appelait Nina. JaiZu enchanté fit de même et voyant qu’elle semblait aimer sa monture, l’invita timidement pour une flânerie à cheval. Elle accepta et ils ne se quittèrent qu’au couché du soleil en promettant de se revoir.
Les jours passèrent et ils se rapprochèrent, complice comme des amants aux noces d’Améthyste.
JaiZu était amoureux depuis le premier jour mais les mots n’avaient jamais été prononcés. Elle pensait que leur amour était impossible mais un jour, elle déclara son amour avant de s’enfuir porté par le désespoir. L’ange la retint, envahi par la joie, il trouva le courage et lui avoua ses sentiments. Le visage de la jeune femme s’illumina et s’ouvrit comme une fleur, elle souriait, les yeux toujours ruisselant de larmes. Il la trouvait magnifique et comprit à cet instant qu’il ne voulait qu’elle. Il s’approcha de son visage, sécha doucement ses larmes et lui vola un baiser.
Quelques jours inoubliables s’écoulèrent et l’ange demanda la main de Nina le 11 Grimstel, elle accepta de devenir sa femme pour le pire et le meilleur.
Le souverain donna sa bénédiction pour le mariage de l’Ange le 17 Grimstel et les amoureux se marièrent le Ganis 24 Grimstel 1239. A peine déclaré unis, une des plus grande fête que le royaume est connu éclata, l’alcool coulait à flot, les buffets géants disparaissaient à vue d’œil, tout le monde buvait et riait aux éclats. La fête se poursuivit sur la piste de danse spécialement installée pour l’occasion où une troupe de joyeux ménestrels animés les débats. JaiZu se retrouva malgré lui sur la piste de danse, il était un piètre danseur mais suivait les pas de sa tendre et réussit à suivre le rythme. La fête perpétuait dans la nuit mais l’Ange s’éloigna pour s’isoler un instant. Il marcha un moment et quand il n’entendit plus la musique et les rires, il choisit le plus grand arbre et s’allongea à ses pieds. Il écouta la douce mélodie du silence et leva les yeux vers le ciel dégagé et étoilé jusqu’à ce que Nina le rejoigne et se blottisse dans ses bras. JaiZu était heureux et amoureux et aurait aimé le crier. Ils se regardaient, son regard et son sourire angélique remplaçaient les mots, il posa une main sur son visage et l’embrassa.



Chapitre VI : Armëlia la magnifique.

Le royaume ne cessait de croître et de s’embellir. L’Ange s’épanouissait de jour en jour, il avait trouvé définitivement sa place et éprouvait un plaisir à servir son souverain.
A l’ouverture des portes du Sénat d’Armëlia, JaiZu devint un sénateur confirmant son importance dans la souveraineté.
La paix et la prospérité régnaient sur la cité, la population affluait, le Sénat grandissait et Armëlia commençait à être reconnue.
Le Zanda 28 Yuyio 1239, JaiZu est élu par le Sénat Conseiller Royal d’Armëlia et jure ainsi d’écrire l’histoire du royaume.
Le début d’année 1240 est marqué par une des plus grandes fêtes que le royaume eu connu. Le 4 Sanfio 1240, tous s’étaient rassemblés pour l’anniversaire du royaume et les festivités durèrent plusieurs jours et plusieurs nuits.
Tout allait pour le mieux pour L’Ange, son idylle avec son amoureuse faisait son bonheur et l’incessante ascension d’Armëlia faisait sa fierté. Le soir du 25 Traniria 1240, JaiZu se rappela de son arrivée dans le royaume une année auparavant. Ils firent la fête toute la nuit avec Anoratsu qui était arrivé peu de temps avant l’Ange et tous leurs amis proches.
En symbole de son épanouissement et son bonheur, JaiZu devint l’Ange Souriant d’Armëlia.
Quelques jours plus tard, au début de Moniac 1240, le 16 Persu, l’Ange entra dans sa vingt-deuxième année.
Ce Moniac 1240 avait lieu la Confrontation, réunissant les plus grandes civilisations des quatre coins du monde et le petit royaume d’Armëlia décida d’y participer. Le 28 Persu, en début d’après midi eu lieu la cérémonie d’ouverture qui annonçait le début des festivités. Tous les plus grands guerriers de toutes races étaient présents dans la prestigieuse arène d’Argelas pour assister au match d’ouverture.
Le lendemain, L’Ange et ses frères d’armes, les meilleurs guerriers du royaume remportèrent à la surprise générale assez facilement leur premier rencontre. C’était le commencement d’une longue épopée héroïque qui durera un mois entier.
Havenar le Souverain, Honizuka le Grand Elfe, Raakz le Légendaire, Nandor l’Homme-Ours, Anoratsu, Shin et les autres nobles guerriers d’Armëlia aux cotés de l’Ange luttèrent de bataille en bataille, chacun enchaînant les exploits jusqu’à l’ultime affrontement au soir du 26 Falonas. Les tribunes étaient pleines, excitées et impatientes d’assister au spectacle, l’Ange et les siens combattirent jusqu’à leur dernier souffle dans cet ultime bataille. Après un combat dur et équilibrer ainsi que de nombreuses minutes et quelques blessures, ils finissaient par remporter la victoire dans une foule en délire. Armëlia devient un Grand Royaume et inscrit son nom dans l’Histoire.




Pour la première fois de ma vie, combattre me faisait peur, peur de perdre, de ruiner tous les efforts fournis par mes frères, je doutais. Quand je suis rentré dans l’arène, j’avais des images plein la tête, je ne pouvais ni voir ni entendre les gens autour qui criaient. J’étais obsédé par la victoire, mon corps tremblais, je frissonnais et je sentais les goûtes de sueur ruisselais sur mon front. Le bruit de mon cœur qui bat résonnait dans ma tête et mes jambes bougeaient au rythme de ce son. Je pris une profonde expiration et j’ai regardé mon adversaire. Quand le duel commença, j’assenais le premier coup mais ne pu esquiver la riposte, une éternité de silence semblait s’écouler, je n’entendais que le retentissement des épées et nos respirations haletantes de plus en plus bruyantes.
Nous étions tous les deux épuisés, on savait que le prochain coup désignerait le vainqueur et comme au début, j’attaquais le premier mais dans un dernier élan il esquiva et m’assena un coup, je m’effondrais sur le sol, sans vitalité et les larmes aux yeux.


Pensées d’un Ange, 26 Falonas 1940.



Chapitre VII : Les terres d’antan.

Un matin de Deficos, JaiZu prit la route enneigée du sud du royaume.
Le majestueux pelage d’hiver d’Asfaloth se fondait dans le paysage et ses sabots s’enfonçaient légèrement dans le manteau blanc.
Il arriva à la tombé de la nuit à Ibrin. La ville était en pleine festivités, l’Ange trouva une lugubre auberge et s’y installa pour la nuit. Il sortit dans les rues bondées d’Ibrin puis s’assit à une table d’une taverne mais la fête n’avait qu’un gout amer sans ses frères d’Armëlia. Il ne s’éternisa pas, un longue route l’attendait encore à l’aube.
JaiZu quitta Ibrin aux premières lueurs du jour vers Sonak, sa ville natale.
Le soleil était à son zénith quand il vit les habitations au loin. La neige fondue ruisselait des feuilles et des toits. A peine les pieds posé au sol, une vision de lui étant enfant lui traversa l’esprit. Il courait près d’une fontaine derrière une fillette dont il ne distinguait pas le visage.
JaiZu sortit des ses pensées et marchait sur la place guidé par son instinct, il arriva devant une cabane très abimée, la neige avait fait effondré une partie du toit. Il poussa la porte entrebâillée et vu un homme prêt du feu, une plume à la main, un enfant ouvrit la porte et gesticulait en direction de l’homme. L’ange reconnut son père.
Il retrouva ses esprits, tomba sur les genoux et contempla un moment la pièce vide qui était autrefois son foyer.
Il emprunta ensuite un sentier et arriva dans un lieu écarté du village. Il reconnut rapidement la tombe de ses parents et resta là, immobile les yeux remplis de larmes.
JaiZu était revenu sur la grande place. Il s’approchait de la seule habitation encore en état et reconnut la grande bibliothèque de Sonak.
Il poussa la porte solide et s’avança dans l’allée centrale. La pièce était faiblement éclairée par les rayons du soleil qui passaient à travers les vitraux.
L’Ange lut plusieurs titres sur les tranches des livres bien rangés, certains avaient des écritures qu’il ne connaissait pas. Il s'arrêta sur un livre qui attirait son attention et le sortit.
Il avait l'air ancien, sur la couverture usée et poussiéreuse, on pouvait lire : Astres et Hommes.
Il l'ouvrit doucement et pu voir le symbole de Sonak dessiné à la main et s’attarda sur les initiales de l’auteur tracées d’une écriture sinueuse et dorée. Il reconnut les initiales de son père, s'installa à une table, feuilleta les pages imagées et but les lignes.
JaiZu s'arrêta sur une page qui d’astrologie. Il sortit un parchemin, une plume et un encrier noir de besace et recopia.

"Kashkash est le signe de la lumière de Persu, dernier mois de la saison de Danava.
Les Hommes appartenant à ce signe sont vertueux, tendres, fideles, sociables et loyaux.
Ils sont aussi de nature généreuse et apportent une grande aide aux autres. Ils ont le cœur sur la main.
Leurs défauts résident dans leur timidité et leur sensibilité. Ils sont faciles à émouvoir et peuvent se réfugier dans une toquade infondée…"

L’Ange roula le précieux parchemin et lut rapidement le reste du livre qu’il reposa fièrement à sa place. Il acheva sa visite et retourna à l’extérieur auprès d’Asfaloth. Le soleil était déjà haut dans le ciel quand JaiZu quitta Sonak. Il se retourna et ses pensées furent envahies d’images du passé, de la première fois qu’il avait quitté cet endroit.
Il arriva à Ibrin au couché du soleil, prit quelques victuailles et chevaucha durant toute la nuit glacée en direction d’Armëlia.



Chapitre VIII : Les larmes d’un Ange.

Depuis presque trois années, l’Ange avait grandi avec le royaume qui l’avait adopté. De part sa gentillesse, son courage et ses nombreuses batailles, le conseiller était respecté et aimé des habitants de la cité. Seul le souverain commençait à mépriser cette réussite, il se sentait dans l’ombre, menacé et exprimait ces sentiments par des paroles acerbes.
L’Ange ne pouvait plus supporter l’hostilité de son frère à son égard. Après cinq jours et cinq nuits de réflexion, il prit la plus importante décision de sa jeune vie : quitter le royaume, quitter son foyer, quitter ses frères, quitter sa bien aimée.
Un soir d’hiver, il écrivit une lettre à chacun de ses frères d’armes, toutes différentes, expliquant ses choix et exprimant ses sentiments avec des mots qu’il n’avait encore jamais prononcés. Il versait des larmes sur chaque lettre.
Le lendemain, JaiZu rassembla ses affaires puis admira pour la dernière fois le royaume qui l’avait fait renaitre.
L’Ange quitta le royaume le 16 Deficos 1241 à la tombée de la nuit. Pendant qu’Asfaloth l’amenait vers les terres de Vesperae, des larmes ne cessaient de ruisseler sur ses joues rosées. On ne pouvait savoir si c’était à cause du vent glacé qui frappait son visage ou simplement la tristesse.
Après un long voyage à travers la forêt sombre, l’Ange trouva refuge en plein milieu de la nuit chez un fermier habitant un village près de la capitale. Epuisé, il s’endormit immédiatement près du feu.
JaiZu n’avait nulle part ou aller, il était perdu dans ses souvenirs quand il se rappela d’une histoire que lui racontait son défunt père. Son père lui avait dit un jour qu’il n’avait pas toujours vécu à Sonak contrairement à son épouse qui était née là. L’Ange se rappela qu’il avait fuit ses terres natales pour échapper à une menace. Il décida d’aller fouler ces terres lointaines d’Infitialis dans l’espoir de retrouver le village de ses grands parents jamais connus.
L’Ange ne voyait que misère et sécheresse dans les paysages qu’il voyait, il traversa le désert à la recherche d’un village qui lui semblerait familier.
JaiZu arriva dans un village à l’ouest, il regardait les quelques habitations dont certaines étaient détruites et inhabitées. Il aperçu une vieille dame seule avec des vêtements usés qui portait un sceau d’eau qui semblait lourd. L’Ange sauta de sa scelle et s’approcha pour l’aider. La vieille dame se retourna et croisa le regard de l’ange, elle le dévisagea comme si elle rêvait et éclata en sanglots comme quelqu’un qui retrouvait un être disparu. L’Ange ressemblait beaucoup à son père. Il venait de retrouver le village qu’avait abandonné son défunt père, le village de son grand père : Nikaïa.



Chapitre IX : Le retour de l’Ange Eternel.

Les mois passèrent, l'ange vécut dans ce village loin de la civilisation, des richesses et du confort.
Ce choix de vivre loin des siens fut un des choix les plus difficiles de sa jeune vie mais il le devait pour son bien être, pour y découvrir son passé et rencontrer de nouveaux visages. Malgré tous, l'ange se sentait seul, ses frères lui manquaient.
Il travailla et apprit à chasser pour aider ces gens qui n'avaient rien mais pourtant étaient prêts à tout donner. L’ange apprit l’art du tir à l’arc, il devint le meilleur chasseur de ces terres, un habile archer.
Un matin, JaiZu annonça à la vieille dame qu’il retournait dans son royaume. Sa réaction donnait l’impression qu’elle le savait. Elle donna à JaiZu un arc long. Il était léger et poussiéreux mais semblait être le plus beau trésor de la maison. Il avait été taillé dans du bois d’if et consolidé avec du fer forgé par un homme dont le même sang coulait dans les veines de l’ange. JaiZu tira sur la corde qui se tendit avec une souplesse remarquable puis il commença à frotter doucement l’arme tout en admirant sa beauté. Il trouva gravé dans l’if une inscription : Diane. Il enlaça la vielle dame, rassembla ses armes et quelques provisions puis s’en alla au galop sans se retourner.
En une douce soirée de Traniria, les gardiens de l'avant-poste du royaume d’Armëlia, virent au loin un voyageur portant un long manteau blanc à capuche qui se rapprochait rapidement sur son destrier blanc.
JaiZu arriva devant les portes, mit pied à terre et retira sa capuche découvrant un visage fatigué, la barbe hirsute et les cheveux longs et sales.
Les gardiens regardaient l'étranger sans dire un mot quelques instants puis l'un d'eux lui demanda de se présenter ainsi que la raison de sa venue. L’Ange se présenta.
Les yeux des gardiens s'écarquillèrent, ils avaient reconnu l'ange et le saluèrent avant de lui ouvrir les portes.
L'ange arriva dans la cité magnifique, il admirait tous les recoins et chacun lui rappelait des souvenirs comme s'il était enfin rentré chez lui. Il s'arrêta sur la grande place silencieuse à la tombé de la nuit mais l'ange pouvait imaginer l'agitation de la foule pendant le grand marché.
Il descendit de sa monture puis foula les dalles de la grande place avant de s'arrêter devant la taverne. Ses pensées se figèrent sur les beuveries et les fous rires qu'il avait eus avec ses frères sur ces bancs. L'ange rêva quelques minutes puis il prit à pieds la direction du château.
Il arriva devant les portes du château. Il hésitait mais un gardien apparemment au courant de son arrivée, ouvrit la grande porte.
JaiZu entra timidement dans le hall, une voix s’éleva de l’autre coté et Anoratsu apparut, il n'avait pas changé physiquement mais semblait plus fort. L'ange avait chaud au cœur devant l'accueil de son ami Anoratsu qui l'invita à se joindre à la grande table et l'ange ne pu s'empêcher de sourire et d'accepter. Un domestique l'invita à le suivre, il poussa la porte de la chambre et JaiZu reconnu la pièce ou il avait vécu. Il s'approcha du grand lit et caressa les draps soyeux puis aperçu le bureau en bois de hêtre centenaire sur lequel il aimait écrire ou gribouiller. L'ange posa son sac sur celui ci puis se prépara.
JaiZu se pressait de se laver et se rasa la barbe avec la lame mis à sa disposition. Il se rinça le visage avant de se regarder dans le miroir en face de lui. Il semblait plus jeune et l'ange se mit à rire.
Il enfila enfin une tenue légère blanche que le domestique avait laissée et s'attacha les cheveux toujours longs mais propres.
L'ange tira la porte et partit naturellement en direction de la salle à manger, comme il en avait l'habitude.
JaiZu arriva timidement devant les portes de la grande salle à manger, un domestique l'aperçu et s'empressa d'ouvrir la porte en ne manquant pas de le saluer. L'ange fit de même et entra. Il était finalement en avance, personne n'était encore arrivé. Il fit le tour de la pièce et jeta un œil aux délicieux mets qui étaient posés sur la table.
Il ne pu s'empêcher de remarquer la chaise prés du souverain qui était avant la sienne et il esquissa un sourire.
L'ange regardait les éléments du décor qu'il ne connaissait pas quand une voix familière se fit entendre derrière la porte qui s'ouvrait.
Avant même d'avoir le temps de dire quoi que se soit, l'ange surpris et impuissant devant l'étreinte de son ami se mit à rire. Mitsurugi le lâcha enfin avant de saluer l'ange souriant.
L'ange aperçu un autre visage qu'il n'avait pas vu depuis fort longtemps. Shin lui sauta dessus.
Ce fut au tour de Raakz, solide guerrier, toujours très bref et froid d’enlacer quand même l'ange dans ses bras. JaiZu fut très ému par l'étreinte d'un de ses plus vieux amis au sein du royaume. Il passa sa manche devant ses yeux piquants et bafouilla.
Le repas fut délicieux et l'ambiance était festive, l'ange se resservit plusieurs fois. Le gibier rôti de la forêt mystérieuse avait manqué à ses papilles.
Chacun racontait des vieilles histoires qu'ils avaient vécues avec l'ange et des rires résonnèrent dans la pièce. La soirée continua tard dans la nuit, l'ange commençait à être épuisé par le long voyage qu'il avait fait dans la journée. Il remercia ses amis et salua les domestiques qui veillaient en attendant que la salle se vide. JaiZu sortit de la salle à manger et retrouva la chambre. Il s'approchait de la fenêtre ouverte et admira le ciel étoilé et la ville endormie de ses rêves.
Il se mit à l'aise et s'écroula dans le grand lit. JaiZu se blottit dans les draps doux et s'endormit immédiatement, des pensées pleins la tête et le sourire aux lèvres.
Le lendemain, JaiZu put s’entretenir avec Havenar, souverain du royaume d’Armëlia et assura d’être l’Ange du royaume pour l’éternité.

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JaiZu, L'Ange d'Armëlia.
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